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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la conscience

Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

Dissertation sur la conscience

Credit Photo : Unsplash Morgan Housel

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Documents et références sur la conscience sur Pimido

  • La conscience
  • L'inconscient statique, dynamique et la conscience

1)    Est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ?

I-    L'Homme est un animal (rappeler la nature biologique de l'Homme et sa ressemblance étroite avec les grands singes notamment) II-    Parler de la conscience réflexive (humain) et de la conscience préréflexive (animaux) III-    mais peut-il vraiment transcender sa part d'animalité ?

  • Dissertation philosophique - La conscience nous exclut-elle de l'animalité ?

2)    La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ?

I-    Cogito ergo sum : Je pense donc je suis . II-    Mais est-ce que penser suffit à être sûrs que nous sommes nous-mêmes ? Parler du Malin Génie de Descartes III-    Conclusion : l'on ne peut vraiment être sûrs que nous existons, la conscience n'étant pas suffisante à cela. Alors qu'est-ce qui existe ?

3)    L'inconscient est-il ce qui nous sépare de nous-mêmes ?

I-    L' inconscient est une part entière, constitutive et non négligeable de notre psyché ( Jung, Freud ). II-    Mais nous ne sommes pas qu'action, nous sommes réflexion, et lors de nos observations nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes, nous sommes hors de nous-mêmes ( ek-sistere , Sartre) III-    L'inconscient reste une part obscure et étrange de nous-mêmes, et semble être moins nous que notre conscience ; mais s'il fallait considérer l'inconscient comme étant nous, pourrions-nous nous considérer comme multiples ?

  • L'inconscient permet-il de nous définir autant que la conscience ?

4)    La conscience nous permet-elle de la transcender ?

I-    La conscience, c'est ce qui nous constitue (Freud), en tant qu'objet étant, qu'elle puisse se transcender et donc ne plus être elle-même est absurde. II-    Cependant, Nietzsche parle aisément du surhomme et de la capacité à nous transcender, de dépasser l' ek-sistere (l'observation passive et extérieure à soi) pour faire corps avec la volonté III-    La conscience nous permet de la transcender, mais jusqu'à quel point, et à quel prix ? Est-ce moral de le faire ?

5)    La conscience est-elle une connaissance ?

I-    Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis. Cette affirmation est, d'après Descartes, la seule connaissance que nous puissions avoir. II-    Cependant, que pouvons-nous savoir ? Sommes-nous en mesure de savoir ? ( Caverne de Platon ) III-    La conscience n'est peut-être pas une connaissance, mais la sagesse est sûrement le moyen d'acquérir le savoir.

6)    La conscience est-elle un frein à notre liberté ?

I-    La conscience semble être, au contraire, ce qui nous permet la liberté : nous ne sommes pas soumis à nos instincts comme les animaux (conscience réflexive, conscience préréflexive) II-    Cela dit, la conscience fait aussi que nous sommes conscients de nos actes, et par conséquent, que nous en sommes responsables. (Kant, le libre arbitre) III-    Puisque nous sommes privés de liberté à cause de notre conscience, alors les animaux sont-ils plus libres que nous-mêmes si moins capables ?

  • Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine
  • Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ?

7)    La vie est-elle une illusion perceptive ?

I-    La vie est la conséquence d'énormément de facteurs évolutionnistes (voir Darwin) et ne saurait être une illusion, elle est trop sophistiquée, et on peine à la comprendre. Ce que l'on perçoit est réel. II-    Caverne de Platon : et si ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, et que seuls les plus sages pouvaient entrevoir le monde des idées. III-    Même si certains d'entre nous pouvaient voir la réalité, est-ce qu'avec notre matériel perceptif nous serions en mesure de dire que ce que nous voyons est la réalité, de manière exhaustive, et pas une interprétation de notre cerveau ?

8)    Le soi est-il une idée ou une réalité ?

I-    Le soi est un ensemble de perceptions qui font que nous avons le sentiment de nous. (Feuerbach, le sentiment de soi). Nous avons aussi une réalité biologique. II-    Mais le soi pourrait aussi être une idée : par nos normes sociales, nous approfondissant la croyance par laquelle nous sommes uniques (prénom, nom, documents permettant l'identification). Et qu'est-ce qui différencie deux jumeaux, qui ont la même empreinte digitale par exemple ? III-    Le soi est un mélange entre l'idée et la réalité ; jusqu'où peut s'étendre le sentiment de soi, puisque la limite est si floue ?

9)    Le soi est-il pluriel ?

I-    Le soi est censé être unique, perceptible (la substance, par Aristote) II-    Cependant, d'après Sartre et Feuerbach , nous pouvons nous appeler tout à tour par « je » ( subsistere ) et « tu » ( eksistere ) III-    Même si nous pouvons nous appeler par « tu » , ce sentiment de pluralité est-il une illusion, une métaphore ?

10)   La conscience est-elle la condition de la vie ? 

I-    Les animaux vivent, pourtant ils n'ont accès qu'à la conscience préréflexive II-    Mais comprenons mieux la question : les animaux ne font que survivre, c'est-à-dire suivre leurs instincts primaires. Les Hommes survivent et vivent, c'est-à-dire qu'ils font des choses non-nécessaires à la survie. III-    L' art , étant non-nécessaire à la survie et faisant donc partie de la vie, est-il finalement nécessaire ?

  • La Conscience et la vie, p.19-20 - Henri Bergson (1933)

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Sujets de dissertation sur la conscience

La conscience.

  • Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être sûr d'agir moralement ?
  • Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous détermine pour nous en libérer ?
  • La conscience est-elle source d'illusions ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • La conscience de soi est-elle trompeuse ?
  • La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ?
  • Peut-on concevoir une conscience sans inconscient ?
  • L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ?
  • La société peut-elle être rendue responsable des illusions de notre conscience ?
  • La conscience de soi rend-elle libre ?
  • Suffit-il de suivre sa conscience pour être dans son droit ?
  • Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ?
  • La conscience peut-elle être un fardeau ?
  • La conscience peut-elle être un obstacle pour l'action ?
  • N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ?
  • La conscience n'est-elle tournée que vers elle-même ?
  • Sans langage, puis-je prendre conscience de moi-même ?
  • L'expérience de l'oeuvre d'art modifie-t-elle la conscience que nous avons du monde ?
  • Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ?
  • Le citoyen doit-il obéir à l'Etat ou à sa conscience ?
  • La conscience d'être libre peut-elle être illusoire ?
  • Peut-on échapper aux exigences de la conscience ?
  • Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ?
  • La conscience fait-elle le malheur de l'homme ?
  • Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?
  • La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ?
  • Faut-il se méfier de sa conscience ?
  • N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • La conscience est-elle ce qui me rend libre ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance ?
  • Prendre conscience, est-ce se libérer ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

sujet de dissertation sur la conscience

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sujet de dissertation sur la conscience

Le sujet  >  La conscience et l'inconscient

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sujet de dissertation sur la conscience

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

Dissertations : La Conscience

Sujets de philosophie sur la notion : la conscience.

Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience :

– Je est-il un autre ?

– Peut-on se connaître soi-même ?

– Penser fait-il de moi un sujet ?

– La conscience peut-elle exister hors du temps ?

– La conscience existe-t-elle ?

– Une conscience irresponsable est-elle possible ?

– Suis-je responsable de tout ce que je suis et de tout ce que je fais ?

– Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

– L’homme est-il un roseau pensant ?

– Est-ce dans la solitude qu’on prend conscience de soi?

– Puis-je être coupable sans être responsable ?

– Toute conscience est-elle conscience de quelque chose ?

– Le monde extérieur peut-il être une preuve de mon existence ?

– La conscience d’autrui m’est-elle étrangère ?

– Autrui est-il en ma conscience ?

– Ai-je besoin d’autrui pour croire en l’existence du monde ?

– La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?

– La conscience de la mort est-elle le propre de l’homme ?

– La conscience doit-elle primer sur l’inconscient ?

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sujet de dissertation sur la conscience

Assurément c’est bon. souvent vous octroyez la pensée d’un philosophe à une autre.ce serait bon si vous pouvez corriger cette anomalie.Merci

sujet de dissertation sur la conscience

En quoi la conscience responsabilise t elle l’homme

sujet de dissertation sur la conscience

N’y a t’il que de conscience de soi ?

sujet de dissertation sur la conscience

Sommes nous à l’image de notre conscience?

sujet de dissertation sur la conscience

La conscience responsabilise l’homme dans la mesure où l’homme faire des choses consciemment ou inconsciemment au sein de la société.A titre illustratif je gifle un petit et la trace de mes mains se trouve sur ces joues.

sujet de dissertation sur la conscience

La conscience fonde-t-elle la dignité de l’homme ?

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L’homme se réduit-il à la conscience?

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La conscience est-elle intentionnelle ?

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Sujets de philo : Conscience

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

Amérique du Nord 2022 • Dissertation

Sprint final

phiT_2205_02_01C

Amérique du Nord • Mai 2022

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

dissertation

4 heures

Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.

La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.

Faire obstacle

Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.

Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.

S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.

Dégager la problématique

phiT_2205_02_01C_01

Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur; Exemple du remords : la « mauvaise conscience » est un obstacle d’autant plus puissant qu’il est intérieur.La conscience morale impose de relativiser la quête du bonheur et de la subordonner au respect du devoir.; Ligne 2 : 2. La conscience nous expose au malheur; La conscience nous montre notre finitude : l’homme est essentiellement malheureux et inquiet.Notre fardeau le plus terrible est la conscience du temps : poids de la mémoire, anticipation de la mort.; Ligne 3 : 3. Le bonheur est propre à l’être conscient; Le bonheur n’est pas la satisfaction : le sentiment de notre dignité compte davantage que le plaisir.Devenir plus conscients nous rend plus forts, plus autonomes et donc potentiellement plus heureux.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.

1. La conscience morale est un obstacle au bonheur

A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.

La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».

Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.

Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.

B. La subordination du bonheur au devoir

Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.

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« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).

La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .

Le secret de fabrication

Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.

[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?

2. La conscience nous expose au malheur

A. conscience et finitude.

Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude  : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable  », note amèrement Pascal dans ses Pensées .

La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.

Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

B. L’existence humaine alourdie par le temps

La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé  : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.

La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.

Les penseurs «  existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.

[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?

3. Le bonheur est propre à l’être conscient

A. bonheur et satisfaction.

Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.

Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.

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« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )

Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées  : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.

B. Le renforcement de la conscience

Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .

La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .

Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

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Sujets de réflexions philosophiques : La conscience

mis à jour le 13/08/2008

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la conscience

mots clés : philosophie , conscience

La conscience :

Textes  philosophiques associés :, cours et conférences en ligne, activité pédagogique associée :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : Le sujet, la conscience, l'inconscient

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Cette ressource propose le compte rendu du livre de Pierre Zaoui, Spinoza, La décision de soi.

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1) sens des termes

" Je " : notion de sujet (pensant); désigne l'homme en tant que connaissant.

" Etre"; "suis " : exister (être en général : réalité)

" conscience " : esprit qui connaît par opposition aux choses à connaître; on peut définir les différents niveaux de la conscience : conscience immédiate; réfléchie (se saisir comme sujet pensant, comme conscience; cf; introspection, faculté de rentrer à l'intérieur de soi pour se connaître). Sorte de savoir immédiat. Mais ici, il s'agit de la conscience réfléchie.

2) Sens de la question (mise en rapport des termes)

Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être (qui se manifeste dans l'epérience du "je suis") et sur les figures possibles de ce rapport :

3)Présupposé

a) si oui alors la conscience est un savoir, elle est toute-puissante

b) si non, alors, il existe autre chose qu'elle, il y a sans doute un inconscient

5)Problématique

I- la transparence à soi de la conscience ou le cogito cartésien :.

Je suis tout ce que j'ai conscience d'être; comment en serait-il autrement, étant donné que la conscience, quand elle porte sur les contenus propres de l'esprit, de mon "moi", ne peut par définition me tromper?

Transition : que présuppose la thèse selon laquelle je suis tout ce que j'ai conscience d'être? Que la conscience existe ou peut exister à part du monde extérieur. On va montrer que ce présupposé ne va en fait pas de soi.

II- Soit Hume, soit Kant : ainsi, peut-être ne suis-je pas exactement tel que je m'apparais à moi-même à travers ma conscience?

Qui nous dit que la conscience bénéficie d'une telle immunité? Il faudrait alors que la conscience soit pure intériorité, ie, que je puisse discerner totalement "avoir conscience de soi" et "du monde". Or, ce n'est pas le cas. On aboutit ici à une nouvelle déf de la conscience: elle est toujours conscience de quelque chose. D'où : le postulat nécessaire au privilège de la conscience étant détruit, on ne peut être sûr d'être tel que ce que l'on a conscience d'être. 

III-Ne suis-je pas même tout à fait autre que ce que j'ai conscience d'être?

La conscience perd tout privilège; elle n'est plus que la surface du psychisme. Son immédiateté est trompeuse (elle nous trompe sur nous-mêmes). Bref, il y a quelque chose de plus profond qu'elle, qui est mon être véritable, et à quoi je n'ai hélas pas accès directement.

IV - Mais finalement, ne puis-je pas partiellement prendre conscience de ce que je suis?

Je peux en effet prendre conscience de cette méconnaissance de moi-même, par les techniques de libération freudiennes. (On peut aussi partir de la critique de Sartre , qui serait ici judicieuse). La conscience de soi peut être conscience de l'illusion sur soi : ie, en prenant conscience que je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, je peux mieux me connaître (à une condition évidemment : que je ne sois pas fatalement détermién par mon inconscient, que celui-ci ne soit pas un "destin" -d'où, encore, l'intérêt de recourir à Sartre).

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

sujet de dissertation sur la conscience

La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

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La question de la conscience humaine a toujours été un sujet de débat passionnant et complexe en philosophie. C’est une question qui soulève des interrogations sur la nature de l’homme, sa place dans l’univers et sa relation avec les autres êtres vivants. En particulier, la question de savoir si la conscience fait de l’homme une exception est une question qui suscite de nombreuses réflexions. Pour y répondre, il est nécessaire d’examiner d’abord la nature de la conscience et la manière dont elle se manifeste chez l’homme, puis de comparer la conscience humaine à celle des animaux, avant de se pencher sur la question de savoir si la conscience fait de l’homme une exception et, enfin, de remettre en question cette idée.

I. L’homme et la conscience : définitions et interactions

La conscience est généralement définie comme la capacité de percevoir et de réfléchir sur son propre état mental. C’est une capacité qui nous permet de nous comprendre nous-mêmes et le monde qui nous entoure. L’homme, en tant qu’être conscient, est capable de se comprendre lui-même et de comprendre le monde qui l’entoure. Il est capable de réfléchir sur ses propres pensées et actions, et de prendre des décisions en fonction de ces réflexions.

La conscience est également ce qui nous permet de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste. C’est elle qui nous permet de faire des choix moraux et éthiques. L’homme, en tant qu’être conscient, est capable de faire des choix moraux et éthiques. Il est capable de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste, et de prendre des décisions en fonction de ces distinctions.

Enfin, la conscience est ce qui nous permet de nous sentir connectés aux autres. C’est elle qui nous permet de ressentir de l’empathie pour les autres, de comprendre leurs sentiments et leurs pensées. L’homme, en tant qu’être conscient, est capable de ressentir de l’empathie pour les autres. Il est capable de comprendre les sentiments et les pensées des autres, et de se sentir connecté à eux.

II. La conscience humaine face à la conscience animale : une distinction fondamentale ?

La question de savoir si la conscience humaine est fondamentalement différente de la conscience animale est une question complexe. D’une part, il est clair que les animaux sont capables de percevoir le monde qui les entoure, de ressentir des émotions et de prendre des décisions en fonction de ces perceptions et émotions. D’autre part, il est également clair que la conscience humaine est capable de choses que la conscience animale ne semble pas être capable de faire.

Par exemple, l’homme est capable de réfléchir sur ses propres pensées et actions, de faire des choix moraux et éthiques, et de se sentir connecté aux autres de manière empathique. Ces capacités semblent être uniques à l’homme et ne sont pas présentes chez les animaux. Cependant, il est également possible que nous ne comprenions pas encore pleinement la nature de la conscience animale. Comme le disait le philosophe Ludwig Wittgenstein, « Si un lion pouvait parler, nous ne pourrions pas le comprendre ». Cela suggère que la conscience animale pourrait être plus complexe et plus profonde que nous ne le pensons.

III. L’exception humaine : la conscience comme marqueur de notre singularité

Si la conscience humaine est fondamentalement différente de la conscience animale, alors cela pourrait faire de l’homme une exception. La capacité de l’homme à réfléchir sur ses propres pensées et actions, à faire des choix moraux et éthiques, et à se sentir connecté aux autres de manière empathique pourrait être ce qui le distingue des autres êtres vivants.

Cette idée est soutenue par de nombreux philosophes et penseurs. Par exemple, René Descartes a soutenu que l’homme est une exception en raison de sa capacité à penser. Il a écrit : « Je pense, donc je suis ». Cela suggère que la capacité de penser, et donc de conscience, est ce qui fait de l’homme une exception.

IV. Remise en question de l’exception humaine : les limites de la conscience

Cependant, l’idée que la conscience fait de l’homme une exception peut être remise en question. D’une part, il est possible que nous ne comprenions pas encore pleinement la nature de la conscience animale. D’autre part, il est également possible que la conscience humaine ait ses limites.

Par exemple, l’homme est capable de faire des choix moraux et éthiques, mais il est également capable de commettre des actes immoraux et injustes. De même, l’homme est capable de se sentir connecté aux autres, mais il est également capable de se sentir isolé et déconnecté. Ces limites de la conscience humaine suggèrent que l’homme n’est peut-être pas une exception.

En conclusion, la question de savoir si la conscience fait de l’homme une exception est une question complexe et débattue. Il est clair que la conscience humaine est unique en son genre, capable de réflexions et de connexions que les animaux ne semblent pas posséder. Cependant, il est également possible que nous ne comprenions pas encore pleinement la nature de la conscience animale, et que la conscience humaine ait ses limites. Par conséquent, bien que la conscience puisse faire de l’homme une exception, cette exception est peut-être moins claire et moins absolue que nous ne le pensons.

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Définition du sujet et de la conscience d'après Descartes, Kant, Socrate, Hegel, Espinosa...

Par Olivier

Rédigé le 9 October 2010

8 minutes de lecture

sujet de dissertation sur la conscience

  • 01. I /Descartes
  • 02. II/ Kant
  • 03. III/ Socrate
  • 04. IV/ Hegel
  • 05. V/ Espinosa

PHILOSOPHIE

LE SUJET ET LA CONSIENCE.

Ce cours est le fruit d'une prise de note continuelle. Je me suis efforcé d'étoffer la tournure et le contenu des phrases de manière à ce que rien d'important ne soit délaissé. Si vous remarquez des oublis, je vous invite à me les signaler !

Le cours est organisée par auteur, nous pourrons ainsi expliquer plus facilement les pensées de chacun de ses philosophes.

Sophie

I /Descartes

Pour étudier la notion de sujet, on peut se référer au philosophe Descartes. Né en 1596, mort en 1650, il est l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques dont l'on retiendra les plus connus : le discours de la méthode ou les méditations métaphysiques .

Dans le discours de la méthode, l'auteur explique comment on l'homme doit procéder pour découvrir la vérité dans les sciences.

Descartes est l'auteur de la célèbre phrase «  Je pense donc je suis  », qui rend d'autant plus important la pensée qu'elle permet par son recours, de définir l'existence du sujet. Selon lui, le sujet est ce qui en nous fait surgir la pensée. L'homme serait constitué de plus, de deux substances bien distinctes : le corps et l'âme. Le corps correspondrait à la matière, incapable de penser, de raisonner et voué à disparaître au contraire de l'âme qui serait donc cette chose spirituelle qui ferait vivre le corps. On peut ainsi en déduire que le sujet se confond avec l'âme. Ainsi, si un homme pense, c'est qu'il est vêtu d'une âme .

'' On appelle en philosophie dualisme , le fait d'admettre deux principes différents pour expliquer la nature de l'homme. ''

A) Problématique

Comment Descartes démontre-t-il l'existence de l'âme et du sujet dans la mesure où l'âme n'est pas matérielle et qu'on ne peut la percevoir ?

En cours de philosophie en ligne , Descartes explique dans le discours de la méthode que les choses qui nous entoure ont une existence qui peut être remise en doute. D'une part, on s'aperçoit que ces choses se transforme constamment et n'ont aucune stabilité ce qui fait qu'il est impossible de les connaître véritablement et d'autre part que l'homme possède des moyens de connaissances dont certains sont imparfait comme les sens par exemple ( citation Descartes : « les sens nous trompe » ).

En revanche, il y a une chose qu'on ne peut pas mettre en doute, qui est indubitable, c'est l'existence du sujet qui pense . Il est donc plus certains de mieux connaître l'âme que le corps.

Chez Descartes, la pensée est une notion qui recouvre toutes les opérations intellectuelles qui peuvent surgir dans l'âme du sujet : imagination, volonté, colère, doute... Les pensées sont donc l'attribut principal de l'âme tout comme l'étendu est l'attribut principal du corps. L'attribut est une propriété de quelque chose qui s'oppose à la substance .

B) Exercice

Que pensez-vous des propos de Descartes lorsqu'il affirme que l'homme est composée de deux substances et que le corps est incapable de penser ? ( ce qui suit n'est pas le corrigé de l'exercice mais la suite du cours )

Besoin de progresser en cours philosophie ? 

Le sujet est un être qui a des sens, mais il possède également une raison . Pour Descartes, c'est la faculté qui permet au sujet de distinguer le vrai du faux. C'est donc un moyen de connaissance prépondérant d'où l'idée que Descartes soit considéré en philosophie comme un rationaliste .

: C'est une doctrine philosophique qui affirme que pour connaître la réalité on ne peut se limiter à l'expérience ni aux perceptions sensorielle. Il faut dépasser cela pour exercer avant tout sa raison.

La raison est donc la seule chose qui nous permette de découvrir la vérité ( d'où l'attachement des philosophes aux mathématiques qui permette d'acquérir des des raisonnements et des démonstrations parfaites ).

Les philosophes comme les scientifiques sont attachés à la raison car elle permet de réfléchir, de démontrer et de méditer par exemple sur des idées. Le but de la philosophie consiste pour le sujet à acquérir des connaissances qui demeurent absolument parfaite s.

Descartes met ainsi la connaissance en relation avec la sagesse , autrement dit, il est inutile de tout connaître ni de tout savoir , l'important est d'avoir les connaissances nécessaires pour vivre , des connaissances utiles ( domaine de la médecine par exemple qui est un art vital pour l'homme ).

Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.

: Métaphore de la connaissance qui s'oppose aux ténèbres. Opposition entre les sciences et la foi religieuse.

Pour Kant, la philosophie se ramène à trois problèmes qu'il faut tenter de résoudre :

1 : Que puis-je savoir ? ( revient à s'étendre sur les limites de la connaissance )

2 : Que dois-je faire ? ( problème posé par la morale )

3 : Que m'est-il permis d'espérer ? ( réflexion sur la religion )

Ces trois questions reviennent à s'interroger sur une seule et unique interrogation : qu'est-ce que l'Homme ? La philosophie devant prendre la forme d'une anthropologie ( étude de l' homme ).

Concernant le problème du sujet, pour Kant, le sujet est de nature inconnaissable car on ne peut en avoir une perception directe par les sens ( réalité métaphysique → qui est au-delà de la physique, au-delà de l'expérience ). Pour Kant, la connaissance scientifique repose sur l'observation et sur l'expérience ( manière de connaître les phénomènes ).

La science repose sur l'observation , c'est-à-dire sur la perception attentive des phénomènes pour en connaître leurs propriétés, leurs lois et leurs causes. En connaissant leurs lois, on est capable d'unir deux phénomènes différents .

La science permet pour Kant de reconnaître la réalité telle qu'elle est. Le sujet est animé par le désir de connaître pour comprendre la réalité. L'Homme dispose toutefois d'un pouvoir de connaissance limité : il ne peut pas tout savoir car bien des choses s'échappe de la perception, de l'expérience ou de l'observation . Pour Kant, par exemple, on ne peut pas résoudre le problème de la cosmologie ( étude de l'univers ) car les questions sur l'existence et le commencement de l'univers dépasse totalement le domaine de la connaissance humaine. Pour Kant, le savoir comporte donc une limite.

Selon lui, le sujet s'oppose à l'objet : dans la relation de connaissance, le sujet polarise vers l'objet et il faut distinguer deux choses :

1 : L'objet tel qu'il nous apparaît. ( le phénomène )

2 : L'objet tel qu'il est. ( le noumène )

Or, en science, on ne peut connaître que des phénomènes. Le noumène nous échappe toujours .

Au niveau de la morale, Kant indique aussi que le sujet est un être moral c'est-à-dire, un individu qui s'interroge sur les valeurs qui doivent guider l'action ( l'idée du deuxième ouvrage ). Le sujet doit se demander comment il doit agir dans la vie . On doit donc définir ce qui est bien et ce qui est mal. Des valeurs peuvent avoir un consensus : le respect, le courage ( capacité à affronter un danger en surmontant sa peur pour le vaincre ) ...

Pour Kant, le premier principe de morale est le respect : respecter les autres, chaque homme a une dignité, une raison... L'être humain se caractérise par une certaine autonomie : l'Homme se dicte sa propre loi de conduite, il est capable d'agir seul.

Une société ne peut de plus, pas fonctionner sans valeurs morales . Elle doit avoir des valeurs universelles . Chez Kant, il y a une certaine réflexion sur le droit. Selon lui, le sujet peut aussi être définit à partir du droit. Pour fonctionner dans une société bien organisée, des Lois doivent gouverner des relations entre les individus . On pourrait définit les Lois comme un ensemble de règles que chacun doit respecter.

EXERCICE : Si l'on part sur l'idée, qu'il n'existe pas de société sans règles et sans droits, comment désigner ceux qui font les Lois et quelles doivent être les qualités des législateurs ? ( ce qui suit n'est pas le corrigé de l'exercice mais la suite du cours )

III/ Socrate

Selon Socrate, le philosophe doit s'intéresser à sa propre subjectivité . Ceci signifie qu'il doit orienter son attention non plus sur les choses extérieures qui s'offre à sa perception sensible mais doit au contraire chercher à connaître sa propre nature . Néanmoins est-il possible comme le préconise Socrate, de se connaître soi-même ?

Oui, en s'analysant aussi bien dans sa conduite que dans la façon qu'on pense : le philosophe Auguste Comte appellera introspection la faculté à regarder à l'intérieur de soi pour reconnaître ses particularités .

Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand . Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine.

Hegel se demande comment l'homme acquiert la conscience de lui-même . Dans sa réflexion sur la conscience, il part d'une constatation : l'homme est un être doué de conscience et qui pense. Hegel distingue chez l'homme, une double existence : l'homme existe d'une part au même titre que les choses de la nature mais d'autre part existe aussi pour soi . Il se contemple, se représente à lui-même, pense et n'est est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Pour Hegel, ce qui est d'ordre spirituelle, est supérieur à ce qui est d'ordre naturel . L'homme possède une double conscience :

1 : La conscience théorique . ( intellectuelle )

2 : La conscience pratique . ( Morale )

Cette distinction vous paraît-elle justifiée ou est-ce la même conscience qui est à la fois pratique et théorique ?

V/ Espinosa

Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza (né le 24 novembre 1632, Amsterdam, Pays-Bas - mort le 21 février 1677, La Haye) était un philosophe néerlandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs .

Le philosophe Spinoza écrit dans le livre intitulé «  éthique  », la phrase suivante : «  Les hommes sont conscient de leurs actions mais ignorant des causes par lesquelles ils sont déterminées  ». Cette phrase soulève plusieurs problèmes, d'abord premièrement, qu'est-ce qui fait agir l'homme ? Est-il juste de dire que lorsque nous agissons nous avons une pleine conscience de ce que nous faisons ? Quelles sont les causes qui nous font agir ? Pourquoi Spinoza dit-il qu'on ignore les causes qui nous font agir ?

On peut distinguer deux formes d'actions : l' action délibérée qui est l'une d'elles, est considérée comme un acte de volonté et obéit à un motif clair et précis . Beaucoup de gestes que nous faisons ne s'accompagne pas de la première action : le somnambule agit par exemple de manière tout à fait inconsciente.

Spinoza introduit une distinction entre l'action elle-même et la cause de l'action . Une action est un mouvement par lequel le sujet s'oriente vers un but déterminé . Le mouvement s'oppose au repos. On peut cependant faire des actions de manière inconsciente : les réflexes par exemple, ou les lapsus.

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Bonjour je vous remercie pour cet article.je voudrais demander des explications sur la conception de Husserl sur la phénoménologie.merci

Chloé Galouchko

Bonjour, avez-vous essayé de contacter l’un de nos professeurs pour recevoir une aide personnalisée ? Excellente journée ! 🙂

Intéressant à ces cours constructifs très simple à comprendre.

Intéressant à ces cours constructifs

C’est cool

Bonjour je recherche un texte de kant concernant la conscience de soit pourvu qu on oublie pas qu’elle est établie par l l exprehance des autres. Je crois que ça commence comme ça pouvez vous me dire dire la phase complète merci par avance cordialement Fabrice

Jolie travail RDM, pas évident de résumer les cours du prof. 😉

laphilodeluxe

Ce blog est consacré à la philosophie et à la littérature dans la mesure où elle a une dimension philosophique. Il est destiné à mes élèves de terminales et de classes préparatoires. Copier ne sert à rien et se remarque facilement.

lundi 16 décembre 2019

Corrigé d'une dissertation : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes , 1 commentaire:.

sujet de dissertation sur la conscience

Merci beaucoup, j'ai beaucoup apprécié et appris de ce texte!

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Corrigés du bac philo – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

➤ filières générales :.

Discuter, est-ce renoncer à la violence ?

L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?

Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.

➤ Filière technologiques :

Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?

Savoir, est-ce ne rien croire ?

La technique nous libère-t-elle de la nature ?

Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .

Expresso : les parcours interactifs

sujet de dissertation sur la conscience

Pourquoi lui, pourquoi elle ?

Sur le même sujet, l’inconscient.

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Filière du bac : Voie générale Epreuve : Philosophie Niveau d'études : Terminale Année : 2024 17 mai  Session : Normale Centre d'examen : Amérique du Nord Durée de l'épreuve : 4 heures

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Dissertation n° 2

Concepts à définir et problématisation  Parler = Proférer, prononcer, articuler des mots. L'homme est la seule créature qui ait véritablement le don de parler, exprimer sa pensée en articulant les mots d'une langue.  Parler est un acte de communication, il suppose naturellement un échange d'informations et d'idées.  Savoir = Avoir dans l'esprit (des connaissances organisées rationnellement). Parler sans savoir est une expression, une ellipse de la locution "ne pas savoir les choses que l'on dit". Cela signfie que quelqu'un énonce des contre-vérités. Parler sans savoir veut dire "ne pas savoir ce que l'on dit". Parler en l'air pour dire parler sans fondement, sans être bien instruit, sans savoir de quoi il est question, à la légère, sans réflexion. Comment comprendre que l'on puisse parler sans savoir? Que signifie parler pour transmettre un discours vide de sens, d'intérêt? Une parole creuse?  A quelles conditions peut-on parler en connaissance de cause? 

I - parler sans savoir est une tromperie, une manipulation car c'est parler sans vraiment communiquer

Une pensée obscure empêche la communication  Parler sans savoir peut s'expliquer par une pensée  confuse, non clarifiée. A l'inverse, comme le disait Boileau dans son Art poétique , « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisèment ». Ici, l’obscurité dans la forme cache une confusion, une contre-vérité, voire, une  volonté d’obscurantisme. - Parler sans véritablement communiquer, sans transmettre d'informations et retirer à la parole vide de sens sa fonction communicative faute de savoir ce dont on parle. C’est ce que Wittgenstein exprime dans son Tractatus Logico-Philosophicus lorsqu’il affirme que  « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire »

- La parole sophistique n'est pas associée au savoir , incapable de rendre compte de ses idées, elle est dénoncée par Platon dans le Phèdre pour sa redondance, n'ajoutant rien d'intéressant, répétant les mêmes idées sans apporter de véritable connaissance. La belle parole et les raisonnements fallacieux (sophismes) peuvent nous induire en erreur: c’est ce que dénonce Platon ( Gorgias, 465b-e) en comparant la rhétorique à une «cuisine» et les sophismes à une «cosmétique», un art de maquiller le faux par une apparence de vérité. - Parler sans savoir est assimilé par Nietzsche à un discours vide, sans substance, celui des prêtres et des moralistes par exemple que le philosophe dénonce dans Ainsi parlait Zarathoustra

- Les implications éthiques et sociales : parler sans savoir est une tromperie, une manipulation car c'est parler sans vraiment communiquer, chercher à tromper l'auditeur en lui faisant croire que l'on sait. C'est l'objet de la critique de Kant dans la Critique de la raison pure au sujet des discours vides de sens des métaphysiciens. C'est une forme d'aliénation de parler sans savoir car aucune véritable communication ne peut s'engager. Jean-Paul Sartre parle d'aliénation de l'homme dans la société moderne dans L'Etre et le Néant.

- L'ultracrépidarianisme tire son origine d’une locution latine « Sutor, ne ultra crepidam » qui signifie  le cordonnier (sutor en latin) non au-delà de la sandale (crepidam en latin), autrement dit « le cordonnier ne devrait pas parler au-delà de ce qu’il connaît, à savoir de la sandale ». Ce mot qualifie celui qui va littéralement « très au-delà de la sandale », autrement dit qui s’exprime sur un sujet pour lequel il n’a aucune compétence. Ainsi celui qui fait profession de parler de tout sans connaissance devient à la mode dans le monde médiatique, les célébrités sont invités à s’exprimer à chaud sur des sujets d’actualité. Ainsi, on demande à des personnalités (chanteur, écrivain, sportif…) de donner leur avis sur des sujets à propos desquels ils n'ont pas de compétences avérées. Ces personnalités ne sont pas naturellement ultracrépidarianistes mais sont poussées à le devenir. Cette tendance naturelle des médias de masse à encourager l’ultracrépidarianisme s’amplifie avec les réseaux sociaux. On se sert de la célébrité et de l'influence des personnalités, les informations sont relayées et cela peut en encourager d’autres à se prononcer sur les sujets qu’ils connaissent très peu, et, par-là, faire preuve d’ultracrépidarianisme. La parole des experts sur leur domaine propre de compétence est de plus en plus remise en question par ceux qui pratiquent l’ultracrépidarianisme.   II - Tout art de la parole nécessite une rhétorique, c’est-à-dire une technique pour bien parler et convaincre son public.

 De nombreux auteurs de l’Antiquité ont donné de précieux conseils en la matière (Aristote, Rhétorique, I, 3, 46 ; Isocrate, De la permutation, § 254-257 ; Cicéron, De l’Orateur, I, 46). 

Mais ainsi que l'affirme George Orwell dans « 1984 », « Ne parle pas la langue du pouvoir, parle le langage de la vérité ». Un échange bien mené s'apparente davantage à un discours philosophique qui se saisit lui-même, s'élabore. Parler signifie penser, penser sa pensée en convoquant les idées dont on peut anticiper les implications. 

Bien parler suppose l'exigence première du rapport à sa propre parole.  Mobiliser sa parole renvoie à un acte voulu conscient de lui-même dans le but d'être entendu. On ne peut parler sans savoir en ce sens que la pensée est le lien, le rapport articulé entre les idées. Aussi, plutôt que de se précipiter sur d’autres idées, ou plutôt d’autres intuitions, avant d’empiler plus de mots, pourquoi ne pas prendre le temps de déterminer et d’évaluer le rapport entre les concepts et les idées, afin de prendre conscience de la nature et de la portée de nos propos. Le tout n’est pas de dire, mais de déterminer de manière délibérée ce que l’on veut dire, de dire effectivement ce que l’on veut dire, et de savoir ce que l’on dit

« La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute. » Posséder une bonne maîtrise du langage est souvent synonyme de clarté d’esprit et d’aptitude au raisonnement. En effet, c’est par le langage que nous structurons et catégorisons notre compréhension du monde. Il est le filtre à travers lequel nous percevons et interprétons la réalité. Dans ce sens, la maîtrise du langage joue un rôle crucial dans notre capacité à organiser, analyser et exprimer efficacement nos pensées. Une pensée claire et cohérente en découle généralement. Comme le souligne Montaigne : « La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute. »  

 Dissertation n° 1

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Date de dernière mise à jour : 23/05/2024

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Dissertation sur La Peau de chagrin !

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sujet de dissertation sur la conscience

Voici un exemple de dissertation rédigée sur La Peau de chagrin de Balzac ( parcours au bac de français : Les romans de l’énergie : création et destruction).

Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement présenté sous forme de liste à puces. N’oublie pas que le jour J, ton plan et ton développement doivent être intégralement rédigés !

Selon vous, le roman La Peau de chagrin nous invite-t-il à économiser notre énergie vitale ?

Pour que ce corrigé te soit utile, entraîne-toi avant à réaliser ce sujet avec ma fiche et mes vidéos sur La Peau de chagrin !

Introduction

La Peau de chagrin , roman d’Honoré de Balzac publié en 1831, fait partie de la fresque La Comédie humaine . Mais son registre fantastique et sa portée philosophique en font une œuvre à part. Succomber au désir pour vivre intensément , ou y renoncer pour atteindre la sagesse , tel est le choix auquel Raphaël de Valentin doit faire face. La force de la vie symbolisée par la peau de chagrin, est alors mise à l’épreuve par un rapport complexe au désir.

Dans quelle mesure le roman invite-t-il le lecteur à économiser son énergie vitale dont le désir est le socle ?

Du grec enargeia , la force agissante du personnage principal le pousse à voir le monde sous le prisme du désir. Si ce dernier peut être moteur de l’énergie vitale, poussé à l’extrême, il peut néanmoins conduire à sa destruction.

I – Dans le roman, le désir peut être moteur de l’énergie vitale…

Il ne s’agit donc pas d’économiser l’énergie vitale mais de prendre conscience de son fonctionnement et d’en profiter pour se sentir acteur de sa vie.

A – Le désir est le moteur l’énergie vitale

  • Le message de la peau de chagrin est le suivant : «  Dieu l’a voulu ainsi, désire, et tes désirs seront accomplis  ». Le désir est donc le moteur de l’énergie vitale , le guide de nos vies.
  • Le roman de Balzac établit un lien de cause à effet  entre la satisfaction des désirs et rétrécissement de la peau . Le désir consomme donc bien l’énergie vitale.
  • On peut faire un parallèle avec La Métaphysique d’Aristote , pour qui l’homme cherche à connaître le monde par l’expérience, c’est-à-dire la perception des sens et le plaisir qui en découle.

B – Le désir est un signe de vie

  • Au début du roman , Raphaël de Valentin, qui déambule dans Paris, au bord du suicide après avoir perdu son argent au jeu, est sans désir. L ‘absence de désir correspond alors à une absence de volonté de vivre .
  • Au cours du roman, les désirs matériels sont au centre de la vie de Raphaël (théâtre, orgie, jeu). Il s’agit d’une course effrénée.
  • A la fin du roman, Raphaël de Valentin perd le désir et vit reclus. Son dernier désir, celui de vivre , arrive trop tard.

C – Le désir amoureux est ambigu

  • Plusieurs femmes sont l’objet du désir amoureux  : la comtesse Foedora et Pauline. Les effets produits par le désir amoureux pour chacune de ses deux femmes est toutefois différent.
  • Le désir amoureux pour Foedora est de l’ordre de la passion (à comprendre dans sa double étymologie : désir et souffrance – du latin patior, eris, i qui signifie souffrir). Du refus de la comtesse découle un désir sans borne du corps, une débauche .
  • L ’amour pur et innocent partagé avec Pauline met fin à cette débauche. Le désir amoureux peut donc mener à la destruction ou à l’ apaisement .

II – Mais poussé à l’extrême, le désir conduit à la destruction de l’énergie vitale

A – la mort comme issue inexorable au désir.

  • La peau de chagrin énonce une mise en garde au début du roman : il n’y a pas de longévité possible pour celui qui multiplie les désirs. C’est le vieillissement prématuré : «  Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. À chaque vouloir, je décroîtrai comme tes jours « .
  • La métaphore du rétrécissement physique de la peau suggère que le désir épuise l’énergie vitale.
  • On peut faire un parallèle avec Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde  : le tableau s’enlaidit au gré de la course aux plaisirs et vieillit progressivement à la place de Dorian, préfigurant ainsi sa propre mort.

B – La destruction de l’âme comme conséquence du désir

  • L’hédonisme de Raphaël de Valentin est matérialiste , centré sur l’acquisition de plaisirs matériels .  Cette philosophie de vie fait écho à celle du personnage Lui dans Le Neveu de Rameau de Diderot pour qui le plaisir individualiste prime sur le collectif (thèse portée par le personnage Moi).
  • La multiplication des désirs mondains et fugaces est un moteur du roman : amour, gloire, richesse, ambition. Mais ils apparaissent comme comme des péchés, vidant l’âme de Raphaël de Valentin .
  • Le désir de puissance démesuré (hybris grecque) mène à la mort . On retrouve dans la littérature du XIXme siècle d’autres héros trop ambitieux dont les désirs disproportionnés mènent à une issue fatale. C’est le cas par exemple de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal.

C – De la nécessité de vivre en modérant ses désirs

  • La portée morale et critique du roman est la suivante : il s’agit d’une condamnation de l’hédonisme à tout prix, des désirs disproportionnés et matérialistes. La poursuite éperdue de la richesse et du succès épuise notre énergie vitale .
  • La course aux désirs diminue l’énergie vital e du personnage principal et le conduit à sa propre perte. Rien (un ultime désir de vie) ni personne (Pauline) ne pourra le sauver.
  • Les désirs peuvent en revanche être modérés pour économiser l’énergie vitale . C’est le choix réalisé par l’Antiquaire : «  SAVOIR laisse notre faible organisation dans un perpétuel état de calme. « 

Le roman d’Honoré de Balzac entretient un rapport complexe au désir . Tantôt signe d’une énergie vitale sans pareille, tantôt annonciateur d’une mort prématurée, il est au cœur du destin de Raphaël de Valentin. C’est par lui que le personnage agit sur le monde et sur lui-même.

A l’instar de Raphaël de Valentin, Bel-Ami , chez Maupassant , est avide de réussite et se construit grâce à son énergie vitale dénuée de tout scrupule. Mais, sans doute plus cynique, la fin ouverte du roman de Maupassant laisse suggérer la poursuite de l’ascension sociale de son personnage principal, et non sa mort.

Analyses d’extraits de la Peau de chagrin :

  • La découverte de la peau de chagrin chez l’antiquaire (partie I)
  • La leçon de sagesse du vieillard (vouloir, pouvoir et savoir) (partie I)
  • La Peau de chagrin, Raphaël scelle le pacte avec la peau (partie I)
  • La Peau de chagrin, réponse du vieillard suite au pacte maudit (partie I)
  • Le portrait d’Euphrasie (partie I)
  • La Peau de chagrin, dialogue entre Raphaël et Emile (partie I)
  • Foedora, la fascination d’un nom (partie II)
  • Le portrait de Foedora (partie II)
  • Raphaël et Foedora, deux mondes incompatibles (partie II)
  • La peau de chagrin à l’épreuve de la science (partie III)
  • La Peau de chagrin, l’agonie de Raphaël, excipit (partie III)

Autres dissertations rédigées :

  • Dissertation sur Manon Lescaut
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sujet de dissertation sur la conscience

Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

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Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2024 aux éditions Hachette.

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  1. plan détaillé dissertation sur la conscience

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  2. la conscience fait elle la misere de l'homme introduction

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  3. Philosophie Terminale Carte-mentale sur la Conscience

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  5. l'estime de soi est impactée par nos 4 plans de conscience

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  6. DM de philosophie : La conscience et l'inconscient

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  1. Méthode en Philo: 20 Arguments pour disserter sur L'ART

  2. ⚖️ [𝐃𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧] Lutter pour la justice, Olympe de Gouges, 𝘓𝘢 𝘋𝘋𝘍𝘊

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  6. Cours

COMMENTS

  1. Sujets de dissertation sur la conscience

    Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

  2. La conscience

    La conscience - dissertations de philosophie. «L'esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l'esprit» Alain. Ai-je un corps ou suis-je mon corps ? Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ? Autrui est il un autre moi-même ?

  3. Dissertations sur La conscience

    Notre dissertation interroge sur la nature de l'esprit : faut-il le définir par l'intériorité ? À travers cette énigme, nous plongerons dans l'étude des concepts de conscience, de subjectivité et d'introspection.

  4. Sujets de dissertation sur la conscience

    Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ? La conscience fait-elle le malheur de l'homme ? Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? La conscience peut-elle nous tromper ? Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?

  5. plan détaillé dissertation sur la conscience

    LE SUJET- La conscience. Intro à la notion de conscience. Def : - Conscience:signifie étymologiquement « accompagné de savoir ». On distingue conscience psychologique et conscience morale. - Conscience psychologique/ de soi : faculté de l'homme à être conscient de lui-même (de ses pensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure.

  6. La conscience et l inconscient : corrigés de dissertations

    Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l'homme une exception ? La conscience et l inconscient : plans de dissertations et corrigés de commentaires de textes philosophiques.

  7. Dissertations : La Conscience

    Sujets de philosophie sur la notion : La Conscience. Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience : - Je est-il un autre ? - Peut-on se connaître soi-même ? - Penser fait-il de moi un sujet ? [ad#ad-5] - La conscience peut-elle exister hors du temps ? - La conscience existe-t-elle ?

  8. La conscience

    La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ? La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?

  9. Sujet de Dissertation sur la Notion de Conscience

    Concrètement, elle permet à n'importe quel individu de prendre des décisions, de ressentir des émotions et d'avoir une perception de son existence. ️ Et voici quelques exemples de sujets et des plans détaillés de dissertation sur la conscience !

  10. Sujets de philosophie sur La conscience

    Voici une sélection de sujets de philo corrigés sur La conscience. Si vous ne trouvez pas votre sujet sur cette page, vous pouvez utiliser notre moteur de recherche de corrigés de philo. Afin de vous aider dans votre travail, nous vous conseillons de consulter le cours sur La conscience en philosophie.

  11. Conscience, nos sujets de dissertation de philosophie

    Voici une sélection des sujets de devoirs de philosophie sur le thème Conscience les plus fréquents dont nous avons déja réalisé une correction :

  12. La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte

    Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure.

  13. La conscience fait-elle obstacle au bonheur

    Le sacrifice de la conscience n'est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l'être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

  14. Portail pédagogique : philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la conscience. mots clés : philosophie, conscience. La conscience : 1. Ai-je un corps ou suis-je mon corps ? 2. Comment comprendre la notion de vie intérieure ? 3. Comment sait-on que quelqu'un est conscient de ce qu'il fait ? 4.

  15. Corrigé de philosophie

    Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être (qui se manifeste dans l'epérience du "je suis") et sur les figures possibles de ce rapport : suis-je tout ce que j'ai conscience d'être, ie, y a-t-il identité entre conscience et être?

  16. La conscience a-t-elle besoin du monde pour s'affirmer

    La conscience implique le fait de distinguer un sujet qui fait l'expérience de la pensée et d'un objet de la pensée. Il semble donc qu'il y ait une conscience propre de soi et distinctement une conscience du monde.

  17. La conscience fait-elle de l'homme une exception ?

    La question de la conscience humaine a toujours été un sujet de débat passionnant et complexe en philosophie. C'est une question qui soulève des interrogations sur la nature de l'homme, sa place dans l'univers et sa relation avec les autres êtres vivants.

  18. PDF LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT, LE SUJET

    La psychologie de la forme (" Gestalt theorie ") montre que la conscience se concentre sur un sujet et plonge ainsi le reste dans le flou, le réduit en quelque sorte à néant, dirait Sartre qui désigne ce processus par le terme de néantisation.

  19. Le sujet et la conscience selon Descartes, Kant, Socrate, Hegel

    Les sujets de dissertation sur la conscience La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Elle englobe la perception, la

  20. laphilodeluxe: Corrigé d'une dissertation : La conscience peut-elle

    Par la conscience, nous accédons à ce que nous sommes. Dès lors, c'est elle qui nous permet de savoir ce que nous sommes en toute transparence. Pourtant, nous ne semblons pas pouvoir nous dédoubler pour savoir ce que nous sommes de sorte que la conscience semble nous cacher à nous-mêmes.

  21. Corrigés du bac philo

    L'inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n'y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d'accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché...

  22. Dissertation sur la conscience et l'inconscient

    Dissertation sur la conscience et l'inconscient. Sujet : L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi? L'existence de l'inconscient est avérée par la présence de phénomènes dont l'origine échappe à la conscience. Les lapsus, les actes manqués, les rêves, les phobies sont des manifestations de ...

  23. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Dissertation corrigée, bac blanc

    Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Dissertation corrigée, bac blanc - Le problème se pose de savoir si l'on est ce que l'on a conscience d'être - Avoir conscience d'être suffit-il pour savoir qui l'on est ? Notre identité personnelle coïncide-t-elle avec la conscience que nous avons de nous-mêmes ?

  24. Sujets corrigés philosophie bac général , Amérique du nord 2024

    Les annales de philosophie bac 2023, sujets corrigés le jour J. bac général, bac technologique, métropole, DOM-TOM, à l'étranger. Date de dernière mise à jour : 23/05/2024. Sujets corrigés philosophie bac général , Amérique du nord 2024 - Consultez les corrections du site et entrainez-vous avec les corrigés proposés du bac 2023.

  25. Dissertation sur La Peau de chagrin : exemple rédigé

    Voici un exemple de dissertation rédigée sur La Peau de chagrin de Balzac ( parcours au bac de français: Les romans de l'énergie : création et destruction). Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement présenté sous forme de liste à puces. N'oublie pas que le jour J, ton plan ...

  26. Dissertations, commentaires composés, notes de recherche et mémoires

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  28. Le Figaro Etudiant : Actualité, Conseils pour bien s'orienter

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